Génération rebelle
Mai 1976, fin des cours. Les jeunes gens d'une petite ville texane fêtent « dignement » le début des vacances entre jeu à l'Emporium, bière, fumette et flirt. Un film d'ados qui fleure bon les souvenirs de jeunesse de l'auteur et qui jouit d'une certaine aura – un peu discutable – auprès de certains États-Uniens nostalgiques. On en retirera juste que ce film marque le début de carrière pour quelques acteurs connus aujourd'hui et plusieurs flippers choisis avec soin, car ils sont de fabrication antérieure à 1976.
À 42'06, première entrée dans l'Emporium (sur « Hurricane » de Bob Dylan) et découverte d'une belle lignée de flippers électromécaniques. Plus, derrière Wooderson (Matthew McConaughey), un flipper bleu non encore identifié. Michelle et Slater (Milla Jovovich et Rory Cochrane) s'adonnent au flipper, l'occasion de quelques jolis gros plans sur le plateau d'un Fireball de Bally. En fait, vu où ils sont placés dans la lignée de flips, ce n'est pas sur cette machine qu'ils jouent (le Fireball se trouvant tout au bout de la rangée).
D'aucuns trouvent que ce film est « structuré comme une partie de flipper ». L'analogie n'est pas vraiment évidente. Peut-être voient-ils des personnages ballotés de gauche et de droite, s'entrechoquant et s'éloignant les uns des autres comme les billes en phase de multi-billes ?
Dans l'ordre, de gauche à droite derrière O'Bannion (Ben Affleck), la théorie de flippers se composent de : un Flying Carpet (Gottlieb), un Hi-Flyer (Chicago Coin), un Odds & Evens (Bally), un Drop-A-Card (Gottlieb) – il pourrait aussi s'agir d'un Pop-A-Card ou d'un Card King, dont les backglasses et la caisse sont identiques –, un Line Drive (Williams), qui n'est pas un flipper, mais un batgame, un Aztec (Williams), un Sweet Hearts (Gottlieb), un Pat Hand (Williams) et le Fireball (Bally).
Apparition repérée par : webmestre
Source photos : webmestre
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Créé le30 décembre 2015