Ça n'arrive qu'à moi
François Pépin (Francis Perrin) est un journaliste malchanceux qui pense avoir trouvé un scoop en croisant Prudence Guilledou (Véronique Genest), la fille d'un magnat de la presse, dans un commissariat où elle est retenue pour avoir grillé un feu rouge. Son article tombe à l'eau quand il apprend que son nouveau patron est justement M. Guilledou (Bernard Blier). Entre Prudence et François, une relation haine-amour s'installe, mais Prudence invite tout de même François à la soirée de la fête des rois organisé chez son père.
12'23, François, qui s'ennuie, visite la maison des Guilledou et découvre la salle de jeu, remplie de flippers, de M. Guilledou. On y trouve un Eight Ball Deluxe, version 1981, de Bally, un Genie, un Dodge City, un Sweet Sioux, un Devil's Dare et un Solar Ride de Gottlieb (bien que le motif de la caisse du Sweet Sioux correspond à celui du flipper d'origine, les couleurs sont différentes).
Quand Guilledou entre dans la pièce et trouve Pépin, ce dernier a droit à un petit exposé du patron sur sa passion, avec des répliques écrites à la manière d'Audiard (à lire en pensant au phrasé de Blier) :
« Eh oui, il y en a qui aiment les toiles de maîtres, d'autres qui collectionnent les vieilles pendules. Moi, ce qui me fait planer, c'est les flippers. Regardez toutes ces petites lumières qui clignotent. Et le bruit de la bille... on dirait du Mozart. C'est grisant, non ? Une petite partie pour se mettre en appétit ? ».
Pépin choisit une machine. « Ah, le Deuvil Daare. Je vois que Monsieur est un connaisseur. »
S'ensuit une première partie où Pépin laisse misérablement couler la bille et Guilledou fait tilter le jeu.
L'arrivée de Prudence galvanise Pépin qui du coup sur la seconde partie fait péter le score. Guilledou quitte la pièce, vexé.
On revoit la gameroom un peu plus tard, à 26'35, quand Guilledou a transformé sa maison en camp retranché suite aux menaces de mort anonymes qu'il a reçues.
Apparition repérée par : webmestre
Source photos : webmestre
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Créé le4 mai 2021